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EMCOM pour Emergency communications… Ces mots mettent en exergue un aspect très particulier des communications d'amateur: Comment mettre à profit de la population et des Administrations de nos pays des moyens de communications résilients en cas d'urgence.
Bien évidemment on pense aussi et surtout à des moyens de communications qui permettent de transmettre des informations qui maintiennent la forme et le fond des informations, autant le contenu que le contenant. Dans cet esprit un des premiers modes qui vient à l'esprit est le mode numérique. Aujourd'hui, des formes d'ondes (modulation + code détecteur et correcteur d'erreur, éventuellement adaptatifs) comme le JS8 apparaissent les plus adaptées à la situation; L'automatisation des fonctions, la possibilité de stocker, de retransmettre de manière automatique, de créer des relais de communication sont très intéressants pour permettre l'acheminement des informations dans de bonnes conditions.
Il existe pourtant un autre mode qui demande moins de puissance, moins de bande passante, peu sensible au bruit dont la construction d'un émetteur demande peu de composants, très résilient. Ce mode de transmission ne garantit pas une vitesse de transmission mais une transmission sure. Il n'est certes pas automatique et demande un apprentissage particulier de son alphabet, de son décodage: C'est le code morse; la CW.
Oui la CW put servir dans les modes d'urgence. Oui il prend tout son sens dans ces modes si dégradés même s'il ne permet que de transmettre le fond d'une information sans pouvoir en transmettre la forme. Viennent alors les questions: Quel matériel utiliser ? En portable ou en fixe ? Comment insérer une liaison morse dans un réseau d'urgence aux côtés de modes numériques ? Quelles procédures mettre en place pour faire fonctionner un réseau “multimodes” ?
Nous allons essayer de répondre à ces questions puisque tel est le but de l'association